La semaine dernière un commis de chez WalMart est mort piétiné alors qu’il se tenait derrière la porte d’entrée centrale à essayer de calmer la foule qui s’énervait de l’autre côté. Les clients enragés ont défoncés la porte et sont rentrés dans le magasin en troupeau, piétinant à mort le pauvre commis. Après avoir constaté le décès de l’employé, ses collègues ont annoncé à l’intercom que le magasin fermait. Les clients qui étaient en plein magasinage se mirent à protester criant qu’ils avaient attendus toute la nuit pour être les premiers à profiter des soldes et qu’il n’était pas question qu’ils quittent le magasin peu importe le nombre de mort.
C’est tout simplement ahurissant de voir jusqu’où sont prêts à aller les consommateurs avides de soldes.
Depuis le 8 novembre dernier, le Québec est en pleine campagne électorale. Nous sommes déjà rendus à mi-chemin et il ne s’est pas passé grand chose à date. C’est sûre qu’après avoir été témoins d’un événement historique lors l’élection de Barack Obama à titre de président des États-Unis, nos petites élections provinciales peuvent sembler ennuyantes. Bref, peut-être qu’on est en manque de grands leaders au Canada ou tout simplement que certaines personnes sont tannées de voter, comme les résidents de Montréal par exemple, ils vont voter pour la septième fois en cinq ans. En effet, les Québécois semblent se désintéresser de la politique ces temps-ci, d’ailleurs, personnes ne voulaient de ces élections provinciales. Mais maintenant qu’on est dedans il va falloir déterminer qui de Mario Dumont, Pauline Marois et Jean Charest réussira à attirer l’attention des Québécois. En ce moment c’est Jean Charest, chef du parti Libéral du Québec, qui se situe en tête des sondages. Il est suivi de madame Marois, chef du Parti Québécois et enfin plus loin derrière, nous retrouvons Mario Dumont, chef de l’Association démocratique du Québec. À date la seule différence avec les dernières élections, c’est que le PQ semble avoir repris sa place dans l’opposition officielle, car l’ADQ qui avait fait une percée miraculeuse en 2006, est maintenant en pleine dégringolade. Certains analystes s’attendent même à voir le chef de l’ADQ craquer sous la pression. On sent monsieur Dumont de plus en plus tendu au fur et à mesure que son parti baisse dans les sondages, il a d’ailleurs éveillé les premiers soupçons lorsqu’il a refusé d’aller sur le plateau de l’émission Tout le monde en parle sous prétexte qu’on essayerait de le piéger avec des questions truquées, il a même dit que l’émission cherchait à avantager Jean Charest. C’est donc suite à cette réaction excessive qu’on a commencé à avoir des doutes sur l’état de Mario Dumont. Pauline Marois quant à elle tentera bien entendu de remonter la pente, car le PQ est descendu bien bas en 2006. Même si elle est elle aussi victime de nombreuses critiques, sera-t-elle en mesure de prendre le pouvoir au dépends de Jean Charest ? Pour le moment rien n’est gagné. Souvent traitée de snobe, madame Marois devra sans aucun doute rassembler son parti avant tout si elle veut gagner. Les péquistes sont en proies à certaines disputes en ce moment, ce fut le cas dans le comté de l’Assomption où des péquistes se sont bousculés à la suite d’une réunion. Pour ce qui est de monsieur « Québec » Charest, il a bien l’aire d’être en bonne position pour remporter encore une fois, les élections. Il reste juste à savoir s’il pourra enfin obtenir un gouvernement majoritaire. Avec son nouveau plan pour lutter contre la crise économique, il semble être bien parti. Surtout que les électeurs n’ont sans doutes pas envies de changer le parti au pouvoir alors que nous sommes en pleine crise économique. Bref, s’il continu à parler de l’économie et du Québec, peut-être que monsieur Charest attira assez de votes pour rentrer majoritaire.
Simone Veil est maintenant une Immortelle. Jeudi, le 20 novembre dernier, elle a été élue au premier tour de scrutin membre de l’Académie française par 22 voix sur une possibilité de 29. L’ancienne ministre et présidente du premier Parlement européen élu au suffrage universel de 1979 à 1982 est une survivante du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. Elle est née le 13 juillet 1927 à Nice, dans une famille juive. Durant l’occupation allemande, alors qu’elle était hébergée chez des amis sous le pseudonyme de Simone Jacquier, elle fut arrêtée en pleine rue à Nice par la Gestapo, lors d’un contrôle le 30 mars 1944. Voulant prévenir sa famille, l’ami qui l’accompagnait a été suivi par la police, sa famille fut arrêtée à son tour. Elle fut amenée d’abord au camp de Drancy, puis deux semaines plus tard transférée au camp d’Auschwitz-Birkenau. Dans le camp, un prisonnier qui parle français lui conseille de dire qu’elle a plus de 18 ans, ce qu’elle fit. Elle évita ainsi l’extermination. Elle travailla à décharger des camions et creuser des tranchées. Puis, avec sa mère et sa sœur, elle est envoyée à Bobrek avant la libération d’Auschwitz, et ensuite les Allemands l’amènent au camp de Bergen-Belsen où elle travaille en cuisine. Elle fut enfin libérée par les Alliés le 15 avril 1945, sa sœur a également survécue mais de justesse puisqu’elle était atteinte du typhus tout comme leur mère qui en est morte. Simone revient en France le 23 mai 1945. Elle aura en tout perdu son père, sa mère et son frère dans les camps de concentrations. En 1974, Jacques Chirac alors premier ministre, la nomme ministre de la Santé, elle fait adopter rapidement la loi surnommée la loi Veil qui légalisa l’avortement en France. Ce dernier honneur vient souligner et couronner le parcours exemplaire d’une femme qui aura marqué le XXe siècle.
Lise Thibault l’ex-lieutenant-gouverneur du Québec a dépensé des sommes hallucinantes d’argent venant des contribuables lors de son mandat sous prétexte que ses déplacements étaient très coûteux vu son handicap. C’est pourquoi elle fait en ce moment l’objet d’une commission d’enquête visant à juger ses comptes. Très ironique n’est-ce pas d’avoir eu une lieutenant-gouverneur qui dépensait tant d’argent sous prétexte qu’elle était en chaise roulante, alors que Chantal Petitclerc n’a même pas reçu un sous pour ses cinq médailles d’or bravement remportées aux Jeux Paralympiques de Pékin en septembre dernier. L’injustice dont l’athlète paraplégique est victime est inexcusable. Normalement, tout athlète remportant une médaille d’or est sensé recevoir 20 000 $ du comité Olympique Canadien, il semble cependant que cette règle ne s’applique pas aux athlètes paralympiques qui ont un comité qui reçoit beaucoup moins de subventions. N’est-ce pas ridicule ? Chantal Petitclerc, contrairement à Lise Thibault, a mérité les 100 000 $ qui lui sont dus, alors que madame Thibault a dépensé beaucoup plus que ce qu’elle aurait dû sans aucun scrupule. Bien entendu, Lise Thibault est en ce moment la victime de tous les humoristes de la province et avec raison, même si elle continue de clamer son innocence. Espérons seulement que Chantal Petitclerc attirera autant les commanditaires et les subventions que Lise Thibault attire les caricatures.
Tout un combat pour Marie-Monique Robin, journaliste indépendante qui depuis les trois années a lutté contre la multinationale Monsanto. Monsanto qui a comme slogan «Nourriture, santé et espoir» a vu le jour en 1901 à Saint-Louis dans le Missouri. Cette compagnie agricole est aujourd’hui reconnu pour son développement de masse des OGM (organismes génétiquement modifiés). Depuis qu’elle existe, la compagnie d’agrochimie a provoqué de nombreux scandales au file des ans. En effet, Monsanto a intoxiqué la planète entière en utilisant des produits comme des herbicides ravageurs tel que l’agent Orange qui à longtemps été vanté comme un produit biodégradable et bon pour l’environnement alors que c’est complètement faux, ou encore des PCB (polychlorobiphényles) qui sont des polluants organiques.
Marie-Monique Robin a fait le tour du monde pour démontrer la vraie mentalité de Monsanto. Pour ce faire elle a dut enquêter au Canada, aux États-Unis, en Italie, en Norvège, au Mexique, au Paraguay et même en Inde. Partout où elle est allée, elle a vue des petites communautés en difficultés à cause de Monsanto. Les paysans font leur petites semences et on leurs champs qui suffisent à peine à les faire vivre et la stratégie de Monsanto, toujours la même, est d’acheter pleins d’hectares et de compétitionner avec ces petits agriculteurs locaux. Bien entendu lorsque Monsanto vends ses produits beaucoup moins chers, les autres concurrents ne peuvent pas suivre le rythme du marché imposé par Monsanto, ils n’ont donc d’autres choix que de délaisser leurs cultures et d’aller vivre en ville. Monsanto n’affecte pas juste ces communautés sur le plan économique, ils les empoisonnent lorsqu’il utilise ses produits toxiques dans ses champs d’OGM. Bien que Monsanto prétend depuis toujours que ses produits n’ont aucuns effets néfastes sur les humains, de nombreuses études ont démontrés le contraire suite à la contamination de pleins de région où Monsanto avait des usines ou des champs. Effectivement, nombres de villages ou de petites villes ont été contaminés aux États-Unis lorsque les usines de Monsanto ont rejetté leurs eaux toxiques aux alentours. De plus, les travailleurs de ces usines ont aussi été contaminés de façon dramatique.
Bref, que de vérités dans ce documentaire monté avec patience et détermination par Marie-Monique Robin. Elle fait cependant preuve d’humilité à l’égard de la réussite de son enquête, affirmant avoir trouver toutes les informations nécessaires sur la toile, elle dit que tous les éléments du casse-tête était là sous les yeux du monde entiers. Il suffisait juste de tous les rassembler ensemble et dans faire un tout accablant de vérités.
Stéphane Dion, chef du parti Libéral, a donné sa démission en tant que chef du parti, jeudi dernier. Sa conférence était très attendue puisqu’il n’avait pas parlé en public depuis la fin des élections canadiennes, où il avait subit une humiliante défaite. Lors de sa conférence, il annonça qu’il démissionnait, mais qu’il avait l’intention de rester tant et aussi longtemps qu’il n’y aurait pas d’autre chef pour prendre sa place. On peut donc dire que c’est une démission à retardement. N’oublions pas que Stéphane Dion a conduit le parti Libéral à l’une des plus importantes défaites du parti depuis de nombreuses années. Dès sa nomination en tant que chef du parti Libéral, son leadership et son charisme était mis en question. D’ailleurs tout au long de la campagne électorale, les autres partis l’ont attaqué sur ces deux points faibles. Les analystes politiques n’ont cessé de répéter que monsieur Dion n’a pas ce qu’il faut pour diriger un parti comme le parti Libéral et encore moins pour diriger le Canada. Les Canadiens ont tranché, Dion perd les élections et son poste. Le message est clair, le parti Libéral se doit d’effectuer de nombreux changements au sein du parti. Le prochain chef devra être un bon leader, charismatique et rassurant pour les Canadiens qui lui donnent leur confiance. Plusieurs candidats sont dans la course, mais parmi eux, deux ressortent du lot : Bob Ray et Michael Ignatieff. Les deux feraient un meilleur travail que Stéphane Dion, mais il ne faudrait pas que comme la dernière fois, ce soit un politicien de deuxième plan qui gagne en se faufilant entre les deux grands clans.
C’est sans avertissement que le comité
international de la F1 a décidé de retirer à Montréal son Grand Prix de Formule
1. Bien entendu, cette décision a provoqué la surprise générale à Montréal où
le Grand Prix était un événement très populaire. C’est le seul Grand Prix de
tout l’Amérique du Nord, par conséquent il attire des amateurs de partout au
Canada et aux États-Unis. Le Grand Prix rapporte beaucoup d’argent à Montréal,
à un point tel que c’est l’événement qui fait le plus de profits dans tout le
Canada, devançant le Canadien de Montréal, le Festival du Jazz et bien
d’autres. Le Grand Prix rapporterait entre 75 et 100 millions de dollars par
année. Il est donc évident que perdre le Grand Prix signifie une perte des revenus
importants, mais au-delà de l’argent, ce sont des milliers de fans qui seront déçus. Le Premier Ministre du Québec,
Jean Charest ne veut pas contribuer au rachat du Grand Prix pour des raisons
très simples : « Le sport professionnel, la F1, c’est d’abord des affaires »
a-t-il déclaré. Par contre, au delà des profits, de la popularité de
l’événement et de la promotion de l’industrie automobile, le Grand Prix est
aussi une source de pollution. En ce sens, n’est-il pas immoral d’encourager ou
pire encore de subventionner un tel événement? Voulons-nous vraiment respecter
l’accord de Kyoto, réduire la pollution et protéger l’environnement? Si la
réponse est oui, nous devrions envisager la perte du Grand Prix comme un coup
de pouce dans notre mission de réduire les gaz à effet de serre et non comme
une perte économique. Voulons-nous vraiment faire rouler l’économie en
polluant? Si la Formule 1 pollue comme tous les sports motorisés, ne
devrions-nous pas bannir toutes formes de sports motorisés? L’usage purement récréatif
de tout véhicule motorisé devrait-il être interdit? Bien entendu cela semble un
peu trop idéaliste, mais ça ne coûte rien de rêver à un monde plus vert.
Le Montréalais bien connu Ben Weider est mort de façon inattendue quelques jours seulement avant l’ouverture des salles consacrés à Napoléon, suite au don de sa collections au Musée des beaux-arts. Il devait même prononcer une conférence sur Napoléon le 15 octobre dernier, qu’il a annulée à la dernière minute parce qu’il se sentait fatigué. N’oublions pas que le grand mécène était octogénaire. Le vendredi 17 octobre monsieur Weider s’éteint à l’hôpital sans avoir reçu tous les honneurs que sa donation aurait suscités dans les médias. Dans son communiqué émis le lundi 20 octobre, la directrice du Musée, madame Nathalie Bondil, a offert ses condoléances à la famille du défunt et s’est dit très attristée de cette disparition soudaine. Montréal perd un grand historien qui avait consacré sa passion à l’un des plus grands personnages de l’Histoire : Napoléon. Ben Weider avait aussi une autre passion le culturisme, domaine dans lequel il fit fortune. Il aurait d’ailleurs été le premier à découvrir Arnold Schwarzenegger bien avant qu’il soit célèbre.
Étrange coïncidence! En juin dernier le Musée consacrait une rétrospective majeure au grand couturier Yves Saint Laurent. Tout comme Ben Weider, monsieur Saint Laurent est décédé au début de l’exposition. À l’annonce de sa mort, l’ancienne mannequin québécoise Élaine Bédard a déclaré : « Yves est mort ce soir dimanche à Paris et Montréal sera sa première et dernière rétrospective, de son vivant, de quarante ans de couture... Moi qui l'avais connu chez Dior, l'assistant timide et réservé mais déjà le regard fiévreux et inspiré... quelle tristesse ! Son âme viendra errer maintenant dans les salles du Musée, se mêlant aux visiteurs et aux visiteuses... et sans doute il habillera les anges en smoking intemporel... ». L’annonce de sa mort a suscité un tel intérêt que 140 000 visiteurs ont franchi les portes du Musée pour lui rendre un ultime hommage.
La mort de Ben Weider aura-t-elle le même impact sur le succès de l’exposition? Un dossier à suivre…
Les élections canadiennes sont maintenant choses du passé et nous avons un gouvernement conservateur minoritaire pour une deuxième fois de suite. Certains diront que c’est 300 millions de dollars dépensés pour revenir au même résultat. Personnellement, je crois que la démocratie ne se chiffre pas en dollars. Une des meilleures analystes politiques au Canada, Chantal Hébert, a dit : « Les élections, c’est comme donner un bulletin scolaire à chacun de nos politiciens et que ces bulletins contenaient des messages. » Stephen Harper a donc reçu le message que les Canadiens n’ont pas suffisamment confiance en lui pour lui donner un gouvernement majoritaire. Stéphane Dion s’est fait dire qu’il n’était tout simplement pas un bon leader. Pour ce qui est de Jack Layton, il est bien gentil mais les Canadiens ne comptent pas sur lui comme chef de gouvernement. Gilles Duceppe pour sa part a été égal à lui-même, soit le bon élève qui réussit bien. Quant à Elizabeth May, elle aura au moins réussi le tour de force d’attirer l’attention sur elle-même sans toutefois se faire élire. Les Conservateurs continueront donc à gouverner le Canada un peu moins minoritaire que dans le dernier Parlement, mais toujours sous haute surveillance. Voilà le verdict de la démocratie canadienne.
Deux débats un peu différents. Le premier débat des chefs était inhabituel, rien d’étonnant lorsque dans un débat en français on a trois des cinq chefs qui sont anglophones et dont une parle un français particulièrement rudimentaire. On aura déjà vu des débats plus enlevants, peut-être était-ce cette table ronde conciliante qui a refroidi le débat ? Bref, comme il fallait s’y attendre le débat se disputait à quatre contre un, monsieur Harper se faisant attaquer de tous les côtés. En parlant de Harper, il semblait trouver la table très intéressante puisqu’il la fixait tout le temps, même lorsqu’il parlait. Peut-être que la caméra était trop intimidante ou c’était simplement qu’il trouvait les spectateurs indignes de son regard bleu. À certains moments, le débat lui semblait presque ennuyant, un instant, il a même été dans la lune, monsieur Bureau a dû le ramener sur terre quand c’était à son tour de parler. Sans oublier ce nouveau concept de questions du public, dont la plupart n’étaient jamais vraiment répondues. Certaines étaient même étranges : « Donnez une qualité de la personne à votre gauche » Wow! Sommes-nous dans un débat politique ou dans une classe de maternelle? Bien entendu, les chefs ont presque tous retourné cette question en leur faveur en nommant une qualité de leur voisin de gauche, mais en finissant toujours par se vanter eux-mêmes. Certains ont cependant mieux performé que d’autres comme Jack Layton qui m’a agréablement surpris ou encore Stéphane Dion qui a fait mentir tous ceux qui disaient qu’il ne prendrait pas sa place dans le débat. Quant à Gilles Duceppe, égal à lui-même, il a livré une bonne performance digne de son expérience. Elizabeth May, malgré son français, a démontré beaucoup d’intérêt et d’ardeur surtout lorsqu’elle attaquait monsieur Harper. Ce dernier complètement absent, passif et nonchalant, a résisté tant bien que mal aux attaques multiples. Il s’est cependant rattrapé le lendemain lors du débat en anglais durant lequel il était beaucoup plus actif. Il se défendait avec plus d’ardeur et s’est même permis d’attaquer certains de ses adversaires. Elizabeth May, beaucoup plus confortable dans sa langue, a démontré encore énormément d’ardeur, mais cette fois elle a réussi à porter ses attaques de façon convaincante. Par contre, c’était Stéphane Dion qui était absent, son anglais peu fluide et manquant de naturel l’a pénalisé lourdement, contrairement à Gilles Duceppe qui se débrouille très bien en anglais, ce qui lui a permis d’envoyer quelques bonnes attaques bien placées à l’endroit de Stephen Harper. Encore une fois, l’étoile du match a été Jack Layton qui s’est encore plus démarqué que dans le débat en français. Il a attaqué Stephen Harper sur tous les points allant même jusqu'à le qualifier d’incompétent quand il était question de la crise économique. Bref, un débat en anglais beaucoup plus intéressant que celui en français.